La Bièvre et le village de Gentilly
La Bièvre, une Rivière Bienfaisante .. Puis Nocive
Entrant dans Paris à la Poterne des Peupliers, la Bièvre traversait les 13 & 5 è. Dés le 11e siècle, de nombreux moulins à eaux seront construits aux abords de la rivière, puis au 14e siècle s’installeront tanneurs et teinturiers, métiers qui nécessitent une utilisation continue d’eau.
Le quartier connaît dans les siècles suivants une urbanisation fulgurante. En plus des moulins et anciens corps de métiers arrivent des mégissiers, cordonniers, blanchisseurs, tisserands… et même quelques industries et manufactures. La manufacture des Gobelins (13e), atelier de teinture devenu manufacture Royale des meubles et des tapisseries de la Couronne, en le plus prestigieux témoin encore visible aujourd’hui.
Malheureusement, cette urbanisation excessive surexploitait la rivière Bièvre, et ce qui n’était qu’une simple source d’eau potable devint avec le temps un cloaque pollué et puant potentiellement porteur d’épidémies. Les grands travaux du Baron Haussmann (milieu du 19e siècle), dont le principal objectif était d’assainir Paris, eurent raison de la Bièvre.
Elle fut bétonnée et enterrée, et ne chemine désormais plus vers la Seine, mais vers les égouts de Paris.
Maintenant, à la place de la Bièvre, le micro quartier de la cité florale ou bien encore du square des peupliers a vu le jour.
Source « unjourdeplusaparis.com »
Village de Gentilly
L’histoire du village de Gentilly est étroitement liée à la présence de la Bièvre, cette rivière parisienne qui coulait aux pieds de la Butte aux Cailles. On trouvait alors dans ce village de belles propriétés, des fermes, tavernes, carrières… Mais également toutes sortes d’industries liées à la présence de l’eau : des tanneries, mégisseries, teintureries ou blanchisseries. L’hiver, lorsque l’eau gelait, on se servait des blocs de glace pour y conserver les denrées périssables, ce qui donna son nom à la rue de la Glacière. Mais la Bièvre devenue au XIXe siècle un égout à ciel ouvert, Haussmann décida de son comblement. Le quartier garde cependant quelques vestiges qu’il faut savoir dénicher.
Source : L’internaute.